Biographie de S. Mechtilde

« Que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres sont grandes ! Toute âme est une histoire sacrée; elle est à l’image de Dieu.»

Cette page vous présente quelques extraits de la biographie de Soeur Mecthilde.
Le texte complet de 16 pages est disponible en PDF.

Vie familiale

Soeur Mechtilde (Antoinette Beaulac) naît à St-Antoine de Longueuil, le 28 octobre I867. Son père, Eugène Beaulac, très intelligent, habile homme d’affaires, est propriétaire d’une fonderie considérable; sa mère, Delphine Chicoine, femme de foi, de piété et de devoir, élève admirablement ses enfants. C’est une sainte maman que Dieu notre Père rappellera à Lui, à l’âge de 44 ans. Notre soeur est l’aînée… Son amour pour les pauvres grandit avec elle. Dès l’âge de cinq ans, tout ce qu’on lui donne, elle le sacrifie pour eux… Elle fait sa première communion à l’âge de 10 ans… Depuis l’âge de six ans qu’elle soupire après ce bonheur, mais le Décret libérateur de St Pie X n’était pas encore paru; elle doit donc attendre jusqu’à l’âge de 10 ans.
Jeune fille, elle demeure à Longueuil et elle fait souvent un très long trajet pour aller voir le FRÈRE ANDRÉ… Elle lui dit : – « Je viens pour vous parler de ma Sainte Vierge.» – Et lui de répondre : « La Sainte Vierge et saint Joseph sont tellement unis que je ne puis pas faire autrement que de t’entendre parler de ta Sainte Vierge.»…
C’est en 1890 que notre chère soeur perd sa mère; son père meurt subitement trois ans plus tard, en 1893. C’est une bonne tante qui recueille alors la nièce et l’entoure de soins et de vigilante bonté… Lorsque, à son tour, la tante rend sa belle âme à Dieu, la timide Antoinette va demeurer chez une grande amie de sa mère… Elle est adoptée plus tard, par une dame qui la traite comme son enfant, mais elle aura beaucoup à souffrir…

Appel de Dieu et réponse d’Antoinette

À l’âge de 15 ans, Antoinette avait demandé son entrée chez les Soeurs de la Providence, mais ne fut pas acceptée; on la trouvait trop jeune. Le Seigneur avait d’autres vues sur elle.
Alors qu’elle a maintenant 32 ans, le désir de la vie religieuse la poursuit, mais comment y arriver ? Elle s’en croit exclue à cause de son manque d’instruction et de son âge avancé. Mais rien n’est fini pour Dieu. L’heure va bientôt sonner… Un jour, à la chapelle des P. du St-Sacrement, elle se présente au sacrement du pardon, le Père lui demande : – Avez-vous déjà pensé à la vie religieuse? C’est le mot révélateur et providentiel… Voilà qu’un enchaînement d’événements va lui ouvrir la voie tant désirée. En effet, les Pères du St-Sacrement et le Père Fondateur des Servantes de Jésus-Marie entretiennent des relations étroites, en raison de leur œuvre caractéristique, l’adoration du St-Sacrement. Aussi, M. Mangin est assez souvent l’hôte de ses amis de Montréal. Il fut donc facile de prévoir une entrevue avec Mlle Beaulac. La rencontre fut un succès et l’admission est presque assurée…
De retour, sa bienfaitrice, est déçue de cette décision et tente de s’y opposer. Elle avait voulu faire d’Antoinette son héritière, sans oublier un prétendant !… Elle sera déshéritée. Mais, Antoinette ne fléchit pas. Aux biens de la terre, elle préfère Jésus, son unique ami. Elle partira donc contre cette volonté qui veut la retenir, parce qu’elle pressent que tel est le bon Vouloir divin. Son père lui disait lorsqu’elle était petite : «Cette enfant-là a une volonté de fer.»Avec cette volonté, on fait des saints.
Le 4 juin 1904, la porte du cloître des Servantes de Jésus-Marie est ouverte pour la recevoir comme postulante. Elle a 36 ans. Dans la joie de son coeur, son premier pas est de venir se prosterner au pied du St-Sacrement pour lui offrir toute sa vie en hostie de louange. Le 19 septembre, elle revêt le saint habit et reçoit le nom de la grande moniale cistercienne, sainte Mechtilde. La voilà donc toute livrée dans la confiance et l’abandon à tous les vouloirs divins, manifestés par la volonté de ses supérieures.

Professison religieuse

Après toutes les étapes de la formation, c’est-à-dire le 24 septembre 1906, elle est admise à l’émission de ses premiers voeux. On la fera attendre neuf ans avant de lui permettre de faire ses voeux perpétuels. Elle sentit lourdement cette épreuve. Soeur Mechtilde est bien préparée au champ d’activité que l’avenir lui réserve. Elle est douée d’un caractère docile, doux, timide même, et disponible en toutes circonstances.

Venue pour servir

Lors de son entrée en 1904, notre Congrégation n’avait encore que 10 ans d’existence. La pauvreté y régnait en souveraine; aussi fallait-il mendier les aumônes et le pain de la communauté dans l’hospitalière ville de Hull. Cela exige des âmes de sacrifices pour sortir du cloître et aller quêter. Soeur Mechtilde compte parmi ces vaillantes pionnières. Mais, elle verse bien des larmes lorsqu’on lui demande de devenir une soeur sortante. Elle se sent si timide et bien peu apte à faire face à tout un public. Notre Père Fondateur l’encourage à accepter la volonté de Dieu sur elle. Elle dira plus tard : «Il me donnait souvent de bons conseils, lesquels sont demeurés gravés dans mon coeur et ma mémoire.»
En plus de son office de quêteuse, Soeur Mechtilde a la faveur de servir notre Père durant 13 ans. « J’ai pu m’édifier, dit-elle, de son grand esprit de pauvreté en tout. Sa bonté de coeur me faisait quêter pour nos malades des choses qui pouvaient les soulager. Il était joyeux et aimait à nous appeler, sa soeur, Mlle Marie Mangin, et moi-même, ses deux vieilles filles »…
Chaque jour, entre ses heures d’adoration passées au pied de Jésus-Hostie (la nuit comme le jour), et ses heures de belle vie fraternelle, notre humble Soeur Mechtilde part, le sac en main, pour aller recueillir le superflu du riche, comme l’obole du pauvre. En retour de l’aumône reçue, elle ne manque pas de distribuer les richesses spirituelles puisées dans le Coeur de Jésus. Aussi, le Seigneur lui a donné de comprendre toutes les souffrances humaines. Les paroles de charité et d’encouragement jaillissent de son coeur. Sa charité ne fait pas choix des portes où elle frappe. L’accueil est-il parfois peu courtois pour ouvrir à une quêteuse? Les compagnes qui en ont été témoins se rappellent avec quel geste de bonhomie et de douceur elle accepte la rencontre. En voilà assez pour changer les dispositions des personnes.

Un pénible accident

Le 17 novembre 1911, Soeur Mechtilde qui est la joie et le trésor de notre petite famille religieuse tombe dans la rue et se casse la rotule du genou. Lorsqu’elle essaie de se relever, elle ne peut rester debout. Une dame vient l’aider. Soeur Mechtilde a toute sa connaissance et garde son calme. Quand elle se voit, la jambe cassée, sa première parole est: «Ma communauté !… Mes petites soeurs! …»…
Le 19 novembre, le médecin déclare l’opération nécessaire et décide de l’envoyer à Hôpital Général d’Ottawa… « Ma Mère, le Bon Dieu veut le sacrifice complet; je veux tout ce qu’Il veut! » Elle demande d’être dans la salle commune des malades, comme une petite pauvre ; ce à quoi sa Mère-servante ne consent pas. Toute la journée, elle nous édifie grandement par sa paix et joyeuse soumission à la volonté de Dieu, son total abandon à Jésus par Marie… Nous savons qu’elle souffre énormément. Lorsque notre Père lui en fait la demande, elle répond : « Ce n’est rien, ça va bien! »
Notre Soeur Mechtilde est opérée le 22 novembre. D’après les apparences, tout est pour le mieux. Nous la visitons tous les jours. Elle-même nous envoie une petite lettre écrite de sa main ou dictée à celle qui la visite. Le 6 décembre, elle revient à son cher monastère. Quelle joie de part et d’autre! Nous bénissons le Seigneur de nous l’avoir ramenée en bonne voie de guérison.

La petite soeur aux chapelets

…On le sait, elle est encore plus apôtre que mendiante de dons matériels. Outre les bonnes paroles qu’elle sème en tous lieux, ses mains s’ouvrent pour distribuer médailles et chapelets. Oh, des chapelets !… Elle voudrait en mettre dans toutes les mains pour répondre aux demandes de notre Bonne Mère du ciel. Aussi, Marie comble ses ardents désirs ; un ami-bienfaiteur de la communauté est devenu son bienveillant fournisseur de chapelets. Ce qui lui a permis d’en distribuer par milliers sur son passage. On les désignait « les chapelets miraculeux de Soeur Mechtilde ».

Ses jubilés

Au sein de la communauté, des anniversaires heureux s’échelonnent durant le fécond cheminement de notre chère Soeur. Le 24 septembre 1931: JUBILÉ D’ARGENT. Notre soeur, qui n’est pas habituée aux honneurs, est remplie d’anxiété à la pensée de se laisser fêter. Elle dit à sa Mère-Servante : «Comme ça, je ne laverai pas de planchers aujourd’hui.» Cependant, la charité et l’affection qui lui sont témoignées à cette occasion touchent notre soeur jusqu’au fond de l’âme. Malgré son grand bonheur, elle ne s’est jamais sentie aussi fatiguée qu’après ce jour de fête et de compliments.
Le 1er mai 1956, elle célèbre son Jubilé d’Or. C’est déjà un bel exploit atteint pour ses 88 ans… Des messages de bonheur et de félicitations lui parviennent de tous nos nazareths. Si, depuis quelques années, elle est atteinte d’une surdité qui lui fait offrir bien des sacrifices, elle peut jouir des consolations qu’elle dégustera à loisir dans la lecture des chaleureuses lettres reçues en cette occasion.
Ce n’est pas seulement au cloître que se célèbre le glorieux Cinquantenaire… Pour marquer de la reconnaissance à la dévouée Soeur Mechtilde, des dames de Hull ont pris l’initiative d’inviter les amis de l’institution à faire des dons spéciaux à l’occasion de son 50e anniversaire de profession religieuse, et ils pourront rencontrer au parloir du monastère la Soeur Mechtilde, dimanche après-midi de 2h30 à 4h30. »
Notre humble Jubilaire n’a qu’un mot bien ému pour traduire les sentiments de son coeur : «Ma prière, c’est de l’Action de grâce!» Au soir de son beau Jubilé d’Or, elle nous disait ingénument : «Notre Mère m’avait conseillé de faire, ce matin, comme au jour de ma première communion. J’ai suivi son conseil et je ne peux pas dire la joie et la paix que j’ai ressenties ; il n’y a que le Bon Dieu qui peut nous rendre heureux comme cela!»
De sa personne, Soeur Mechtilde ne s’est jamais préoccupée. De toute sa vie, elle a mangé peu et dormi encore moins. Elle se lève à 4 h. Avant de commencer sa journée d’aumônes, elle fait une heure d’adoration et ne manque jamais d’assister à la messe. Celle-ci terminée, elle part visiter les familles…
Dans ses visites, Soeur Mechtilde ne quête jamais pour elle-même; elle n’accepte pas non plus la collation et ou le breuvage qu’on aimerait lui offrir. Le soir, elle revient vers les 5h. et participe à l’office religieux à la chapelle; pour souper, elle ne prend qu’un bol de gruau et se couche vers 11h. Mais un jour, il a fallu arrêter cela, car elle n’est plus capable. Pour ce faire, l’infirmière doit user de toute son autorité. Elle lui demande de diminuer ses sorties en ville, vu ses 90 ans. Le jour suivant, une soeur, se trouvant en arrière d’elle à la chapelle, l’entend dire : «Mon Dieu, je vous aime quand même!»
Le 31 août 1965, notre chère ancienne qui est toute refoulée, après avoir fait son adoration, trottine encore jusqu’à 11 heures du soir. Chacune essaie bien de lui prêter son bras à l’occasion pour la conduire, mais parfois, elle se croit encore à l’âge de 20 ans et elle part toute seule. Ce soir, elle perd l’équilibre et tombe de toute sa petite longueur sur le dos. On court vite à son secours… Elle aura 98 ans en octobre… Une radiographie révèle que tous ses os sont meurtris; il n’y a pas de cassures, mais luxation à l’épaule. Selon le médecin, c’est encore plus souffrant qu’une cassure… Heureusement, elle en revient bientôt, mais doit s’accoutumer maintenant à une vie plus sédentaire, à l’infirmerie.
Le 24 juin 1966 : JUBILÉ DE DIAMANT. Soeur Mechtilde a maintenant ses 98 ans… La fête est partagée avec les bienfaiteurs et bienfaitrices… Elle ne rentre du parloir que vers 20h. 30. Un dernier bonsoir à Jésus-Hostie et ce fut la fin d’un jour merveilleux. Le journal Le Droit rédige un article intéressant sur l’humble, mais édifiante carrière de notre dévouée quêteuse dont la réputation passe de génération en génération…

Au sommet d’un exploit : son centenaire

Le 28 octobre 1967, notre vénérée Soeur Mechtilde célèbre son CENTENAIRE de naissance… Dans l’après-midi, plusieurs personnes de la sympathique ville de Hull la réclament au parloir. Il nous faut donc partager notre Trésor à plusieurs reprises.
Le 29, la liturgie nous présente la solennité du Christ-Roi. Pouvait-il y avoir plus belle fête pour exalter celle qui a passé sa vie à prier, à travailler, à souffrir pour l’extension du Royaume du Christ dans les âmes? Notre Évêque, Mgr Paul-Émile Charbonneau préside la célébration eucharistique… La chapelle extérieure et les jubés sont débordants d’amis et bienfaiteurs. Monseigneur prononce son homélie qui est plutôt un véritable panégyrique… on dirait qu’il a suivi notre humble sortante dans ses randonnées à travers la ville pendant 58 ans…
Au soir de cette apothéose, notre vaillante soeur désire se rendre auprès de son Jésus-Hostie pour Le remercier de toutes les grâces de cette journée mémorable. Nous savons que notre vénérée ancienne est une âme vraiment eucharistique qui ne vit plus que d’Action de grâce.
Notre soeur nous est un exemple par sa vie de priante, de Servante de Jésus-Marie authentique. Si, dans sa grande miséricorde, le Bon Dieu nous la conserve si longtemps, c’est sans doute parce qu’elle est source de bénédictions célestes pour l’Église, la Congrégation, pour la ville de Hull et pour le monde entier. Elle passe la majeure partie de ses journées à la chapelle en lisant dans son missel ou en récitant des chapelets. Soeur Mechtilde lorsqu’elle veut aller à l’adoration, nous dit : «Venez me mettre devant mon beau SOLEIL d’amour.»
Sur un extrait du journal, nous lisons : « Soeur Mechtilde désire emprunter la voix du Droit pour remercier chaleureusement tous ceux qui ont fait de cet anniversaire le plus beau jour de sa vie… »

Bientôt, le départ pour l’éternité

À partir de cette époque, la santé de notre soeur devient de plus en plus chancelante… Elle doit se résigner au fauteuil roulant ou au lit. Cependant, sa lucidité d’esprit peut encore nous intéresser sur des faits du passé; surtout, ceux qui se rattachent à notre Père Fondateur. Elle aime à rappeler le souvenir de sa bienheureuse mort. «Ce qui m’a le plus édifiée de notre cher Père, ce fut son silence dans la souffrance. Quelques minutes avant sa mort, j’étais seule auprès de lui ; il me dit : « Ma fille, tout est fini.» Et sa figure était irradiée. »
Depuis plusieurs mois, la faiblesse s’accentue ; le 19 avril 1971, elle reçoit le sacrement des malades. Elle semble décliner lentement… Elle demeure paisible dans son lit, sans demander à se lever. Vraiment, Soeur Mechtilde démissionne à toutes les activités de la terre. Elle est tout abandonnée au bon vouloir de son Dieu. Elle passe ses jours et ses nuits à prier. Nous l’entendons souvent répéter : « La foi, l’espérance, la belle charité, c’est un cadeau du ciel! L’unité dans la charité pour le salut du monde entier. » C’est l’heure des préparatifs pour le grand voyage. Nous garderons un souvenir ineffaçable de ce dernier mois qu’elle a vécu avec nous sur cette terre.
Le 21 mai au matin, on nous informe que notre Soeur Mechtilde est tout près de son éternité…

Décès de soeur Mecthilde

En la contemplant dans sa tombe, nous avons le souvenir de son humilité profonde, sa grande force d’âme, le don total d’elle-même dans la pratique des plus héroïques vertus de foi, d’espérance et de charité. Enfin, une belle petite hostie-victime offerte par Marie, pour le salut du monde. Son zèle était assez vaste pour embrasser l’univers.
Les quatre jours où notre soeur est exposée deviennent vite le rendez-vous d’une procession presque ininterrompue. La population de Hull semble vouloir lui faire une dernière ovation. Les gens se succèdent auprès d’elle, on veut dérober des retailles à ses vêtements. Nous avons alors pensé de déposer sur elle des médailles en grande quantité ; nous en mettons par centaines et centaines qui disparaissent presque aussitôt… Les nombreuses signatures couvrant encore les pages du registre montrent à quel point Soeur Mechtilde fut bien l’amie de tout le monde. Les 164 messes offertes pour le repos de son âme ne seront-elles pas de riches aumônes rédemptrices qu’elle partagera là-haut ; Soeur Mechtilde était si sensible aux souffrances de ses frères et soeurs de la terre et des âmes du purgatoire.
Bien-aimée Soeur Mechtilde, vous n’avez pas été une lettrée parmi nous. Nous n’avons pas même un petit message écrit de votre main, sinon votre signature. Mais, vous nous avez livré comme testament, le secret de votre vie contemplative : ce don ineffable de notre Dieu d’amour : la foi, l’espérance et la charité. Ces dons vous les avez fait fructifier dans vos longues heures d’adoration, d’où vous sortiez souvent irradiée de paix céleste, avec un désir toujours croissant de vous immoler pour le salut des âmes. Nous nous souvenons de vos cinq rosaires que chaque jour vous offriez à la Reine du Ciel, depuis des années.
Jésus, dans son infinie tendresse, ne vous aurait-il pas donné, dès cette vie, un avant-goût du bonheur qu’Il avait fait voir à votre sainte patronne Mechtilde? Nous avons la ferme espérance que vous le partagez maintenant pour l’éternité.
De là-haut, continuez votre prière pour notre Mère, la sainte Église, les Prêtres, notre Congrégation, nos amis et bienfaiteurs, pour lesquels s’est consumée le cierge de votre oblation.
Sois béni, Seigneur, d’avoir fait éclater la munificence de tes dons en notre Soeur Mechtilde, dont le mérite fut avant tout, d’être une hostie de louange à la gloire de l’Eucharistie et du sacer-doce. Amen ! Alléluia !