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Description de l’Ostensoir

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MLLE CHARLOTTE VAN DE VELDE – Décédée le 27 juin 1895

Mlle Charlotte épousa M. Joseph-Aimé Mangin en 1848, à Liège, Belgique; en 1856, elle le suivit lorsqu’il revint habiter Rambervillers en Lorraine, France, au «Château des Capucins», ainsi nommé parce qu’il avait appartenu à ces religieux avant la révolution de 1793. Sous le Château, il y avait un souterrain nommé «Pantaléon», qui débouchait à cinq kilomètres plus loin, au château de Romon.
Mme Mangin était d’un courage intrépide. Elle parlait facilement cinq langues. Or, pendant la guerre de 1870, Mme Mangin sauva, par ce souterrain, cinquante-quatre turcos (nom familier des tirailleurs algériens) des armées d’Afrique au service de la France. Quand arrivèrent les Allemands – qui suivaient les turcos de près – ils bouleversèrent tout dans la maison : perçant de leurs lances les édredons sur les lits, brisant tout…
Avec son sang-froid habituel, Mme Mangin les assura qu’il n’y avait pas de turcos dans sa maison. En effet, elle venait de les orienter dans le souterrain d’où elle remontait à peine.
À la fin d’octobre 1893, Mme Mangin vint demeurer au Canada, chez son fils, M. le curé Mangin, au presbytère de Masson. C’est là qu’elle mourut, le 27 juin 1895, vingt mois seulement après son arrivée au pays, entourée de la vénération de son cher fils et des soins dévoués et délicats de sa fille aînée, Mlle Marie. Elle fut inhumée au cimetière de Masson.
( Archives / Éphémérides )

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MLLE MARIE MANGIN

Née le 19 juillet 1850 à Liège, Belgique. En 1856, elle vint à Rambervillers, France. En 1888, elle traversa les mers pour se fixer auprès de son frère, M. le curé Mangin, d’abord à Hartwell, puis à Masson.
Quand la Congrégation des Servantes de Jésus-Marie fut fondée, Mlle Mangin s’attacha au monastère, sans être religieuse et, jusqu’à sa mort, se dévoua pour la Communauté, surtout en quêtant pour le luminaire de l’exposition du très Saint-Sacrement. Elle décéda saintement à la maison-mère, à Hull, le 29 décembre 1934; sa dépouille mortelle repose dans la crypte du monastère.
EXTRAITS DES ÉPHÉMÉRIDES
Du 25 Décembre 1914
Après les Vêpres chantées et le Salut du Très Saint Sacrement, eut lieu, dans la chapelle secondaire, une réception d’Associées de la Vierge-Prêtre au pied de la Croix. Un autel avait été dressé pour la circonstance en dehors de la grille. Après le sermon donné par notre Père Fondateur, trois dame fut admises dans le second degré. Mlle Marie Mangin reçut le nom de Madame Marie-de-Saint-Louis… Après le chant du Magnificat notre Père conduisait ensuite les trois nouvelles élues au parloir…
Du 15 Août 1917
Les Associées de la Vierge-Prêtre s’unissent à la joie de leur chère Madame Marie-de-Saint-Louis et la félicitent de son admission au troisième degré de l’Association. C’est à la communauté, sous l’oeil de Marie, et sous la présidence de notre Père, que Mlle Mangin prononça son oblation. Après le chant du Veni Creator, notre Père prit la parole et montra la liaison entre la fête de l’Assomption et la cérémonie actuelle. Après avoir exalté Marie, Mère de l’Eglise, il parcourt brièvement les obligations de l’Associée, entre lesquelles il fait ressortir l’amour de l’Eglise et le respect du prêtre. Après que Madame Marie-de-Saint-Louis eut prononcé son oblation, les soeurs chantèrent le « Suscipe » de saint Ignace…Ce fut un jour de fête…
Du 29 Décembre 1934
Notre chère Tante Marie n’est plus! Elle s’en est allée dans les bras de sa bonne Maman du ciel, le dernier samedi de l’année. Elle était revêtue de ses habits de tertiaire de Saint François; elle tenait son crucifix et son chapelet dans ses mains…
Les derniers mois de sa vie, passés dans l’enceinte du cloître, nous laissent l’édification qui suit le passage des saints…
Elle est morte pauvre, pauvre, absolument pauvre. Dès le début de sa maladie, qu’elle savait être la dernière, elle remit ses petites économies, pour acquitter des Messes pour le repos de son âme. Son testament est un monument de détachement et d’humilité.
Sa vie fut longue et riche en bonnes œuvres. … Elle fut, nous en avons la conviction, une épouse très chère au Coeur de Jésus.
En Mlle Mangin, nous possédions encore quelque chose de notre bien aimé Père Fondateur. Son décès nous atteint sensiblement dans notre affection filiale.
( Archives / Éphémérides )

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MLLE VICTOIRE-LOUISA MANGIN

Née le 7 juillet 1854 à Liège, Belgique. En 1856, elle vint à Ramberviller, France. Le ler octobre 1873, elle épousa M. le notaire Gauzelin Charton. Le 9 juillet 1884, Mme Charton devenait veuve avec deux enfants en bas âge.
En juillet 1888, Mme Charton vint au Canada demeurer chez son frère, le curé Mangin, à Hartwell, avec ses deux jeunes enfants. Retournée en France en 1889, elle revint un peu plus tard se fixer à Montréal. Dans la suite, elle fit un grand nombre de voyages en France pour visiter sa famille…
EXTRAITS DES ÉPHÉMÉRIDES
Du 18 Avril 1939
Le courrier de ce matin nous apportait la surprenante nouvelle du décès de notre chère bienfaitrice, Madame Louisa Charton, née Mangin, soeur de notre regretté Père Fondateur et dernière survivante de cette belle famille.
Sa maladie n’a pas dû être longue; il y a peu de temps, elle nous écrivait et se disait très bien pour ses 85 ans. Monseigneur l’Archevêque l’a rencontrée à Paris le 18 mars dernier et il l’a trouvée très alerte pour son âge.
Elle est décédée le 10 avril et eut son service à l’église Saint-Thomas d’Aquin à Paris, le 12. Elle sera inhumée plus tard dans la crypte des Servantes de Jésus-Marie…
Cette digne et dévouée amie de notre œuvre, à qui nous sommes redevables de tant de bontés et de souvenirs précieux concernant notre Père Fondateur, ne peut nous laisser indifférentes… Aussi, nous nous proposons d’accueillir dignement sa dépouille mortelle lorsqu’elle arrivera d’outre-mer pour être inhumée dans notre crypte; ce qui n’aura lieu, d’après une lettre de son fils Pierre, qu’en juillet prochain.
Du 11 Juillet 1939
Dernier hommage filial que nous avons à rendre à la chère famille de notre chère Père Fondateur, l’Abbé Alexis-Louis Mangin. La dépouille mortelle de sa soeur bien-aimée, Dame Charton arriva ce matin à 9h. 30. De nombreux prêtres assistaient le célébrant, l’Abbé Mougeot, petit-neveu de la défunte… Son cercueil a été placé dans la case préparée pour le recevoir au-dessus de celle de sa soeur, Mlle Marie.
C’est avec un regret filial que nous voyons s’éteindre la famille si distinguée de notre Père Fondateur; nous les jeunes, nous remercions le bon Dieu d’avoir eu le privilège de connaître au moins cette chère et intéressante Mme Charton; elle était si attachée à la famille religieuse fondée par son cher Frère.
Quel dévouement n’a-t-elle pas déployé ces dernières années pour réunir tous les documents nécessaires afin d’établir l’authenticité de la parenté de la famille Mangin à celle de la famille de Sainte Jeanne d’Arc, et par suite, le titre de noblesse qui se rattache à cette illustre parenté.
Que nos pieux et reconnaissants suffrages obtiennent à cette chère âme la paix et le repos éternels mérités par une longue vie de bonnes œuvres.
( Archives / Éphémérides )

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MLLE JOSÉPHINE-LUCIE MANGIN

Née le 4 février 1852 à Liège, Belgique. En 1856, elle vint à Rambervillers, France. Pendant la guerre de 1870, elle alla demeurer quelques mois chez des amis de Nancy où elle fit la rencontre de M. le notaire Emile Mougeot qu’elle épousa le 13 août 1871.
Le 19 août 1893, M. et Mme Emile Mougeot et leurs enfants vinrent s’établir à Masson, P.Q. Mme Mougeot décéda à l’Hôpital du Sacré-Cœur, à Hull, le 29 décembre 1914, et sa sépulture eut lieu le 31, à Masson; M. Emile Mougeot décéda en mai 1920, chez sa fille, Mme Jude Routhier, à Ottawa, et fut inhumé au cimetière de Masson.
EXTRAITS DES ÉPHÉMÉRIDES
Du 29 Décembre 1914
Notre bon Père Fondateur va à Masson chercher sa chère soeur, Madame Mougeot, malade d’un cancer, et l’amène à l’hôpital voisin du monastère.
Quelques jours après, elle reçoit pieusement l’Extrême-Onction, puis le 29, elle rendait doucement son âme à Dieu, comme une Servante de Jésus-Marie, lorsque notre Père lui dit: « Partez de ce monde, âme chrétienne ».
Elle eut la grande consolation d’être assistée par son Frère vénéré et conserva sa connaissance jusqu’à la fin. Sa sépulture eut lieu à Masson, le 31 décembre. Deux de nos soeurs tourières, Soeur Gertrude et Soeur Agnès, y accompagnèrent notre Père.
La communauté exprima ses regrets et ses condoléances accompagnés d’un bouquet spirituel pour cette soeur dévouée qu’il aimait tant et qu’il appelait sa « petite maman ». Nous offrons pour le repos de son âme les mêmes suffrages que pour nos soeurs défuntes.
( Archives / Éphémérides )

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OSTENSOIR DE NOTRE THABOR EUCHARISTIQUE

Nous exprimons notre reconnaissance à Mlle Marie Mangin qui avait donné, plusieurs années avant sa mort, tous ses bijoux en or pour le nouvel ostensoir du Thabor eucharistique de la Maison Mère.
Notre reconnaissance s’adresse aussi à Mme Louisa Mangin-Charton. Lors de ses voyages à Paris, elle fit toutes les démarches pour la réalisation de l’oeuvre d’art qu’est notre ostensoir. Elle a surveillé de très près les moindres détails, jusqu’au transport par voie maritime et l’exemption des frais de douane au port de Montréal.

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